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14 juillet 2011

Somewhere

somewhere_ver2Somewhere – Sofia Coppola - 2010

 

Avec : Stephen Dorff, Elle Fanning, Chris Pontius…

Lion d’Or, Mostra de Venise, 2010

 

Synopsis :Johnny Marco est un acteur hollywoodien résidant au célèbre Château Marmont, à Los Angeles. Lieu de perdition pour de nombreux artistes américains,il représente la période de transit que traverse le comédien.

Entre deux services de strip-tease qu’il s’offre, et au milieu de la promotion de son dernier film, il doit s’occuper de sa fille de 11 ans que lui a confié son ex-femme.

 

 

Ce que j’en pense :

Sofia Coppola aime traiter des instants de vie des personnes en dehors de leur élément, à un carrefour de leur vie (Bill Murray dans son hôtel tokyoïte de « Lost In Translation », Marie-Antoinette dans le château de Versailles), et le schéma repris est ici sensiblement le même.

Mais alors que dans ses précédents films, l’atmosphère était innocente et naturelle, tout paraît ici forcé et artificiel, à l’image de ce monde hollywoodien où tout paraît faussé (la promotion du film, où Johnny Marco et sa partenaire doivent montrer qu’ils sont en bons termes, ce qui est loin d’être vrai).

Sofia Coppola dit s’être inspiré d’évènements autobiographiques, et c’est sans doute ce qui piège son œuvre : à raconter des faits trop personnels, elle perd l’intérêt du spectateur, qui n’est pas impliqué dans cette histoire qui a pourtant beaucoup de potentiel. Stephen Dorff et Elle Fanning sont d’ailleurs très convaincants en père paumé et fille aimante et compréhensive, et on croit réellement aux émotions qu’ils traversent.

Les non-dits sont encore lourds de sens, mais cette fois-ci tellement nombreux que le film en devient lourd, et parfois cela semble être une facilité pour la cinéaste, qui fait passer des messages sans grande originalité. La scène de fin paraît d’ailleurs convenue et survolée.

Elle peut cependant s’appuyer sur des plans étonnants, et une musique entraînante (toujours un atout chez elle), mais qui ne suffisent pas à rendre ce « Somewhere » immersif.

Première déception chez Sofia Coppola ; compte tenu des trois excellents films qu’elle nous a servis auparavant, c’est excusable.

 

11/20

 

 

 

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