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Quel est le programme ce soir ?
13 juillet 2011

Punisher

imagesPunisher : Max – Marvel ; Panini Comics - 2000

 

Scénario : Garth Ennis
Dessin :
Steve Dillon
Encrage : Jimmy Palmiotti


 

Synopsis :Ancien marine, Franck Castle assiste au meurtre de sa femme et de ses enfants lors d’un pique-nique familial.

Avide de vengeance, et ayant tout perdu, il va mener sa vie dans le but d’éliminer tous les malfrats, meurtriers et autres hors-la-loi. En utilisant de préférence une violence extrême.

 

 

Ce que j’en pense :

« Pourquoi vous tuez les méchants ? »
« Parce que je les déteste. »
 

Le pitch a l’air basique, et simpliste ? Il l’est. Garth Ennis a récupéré le personnage le plus « amoral » de l’univers Marvel : à la violence, il répond par une barbarie bien pire encore. Il débarrasse le monde des tueurs en versant des litres de sang. Peu importe la manière, mais si elle peut être cruelle, autant en faire un maximum.

Cette version du scénariste de « Preacher » vaut son pesant d’or. Le côté bad-ass de l’anti-héros est parfaitement assumé, à tel point que certaines situations en deviennent hilarantes. Prenons pour exemple le personnage du « Russe » : archétype du bourrin increvable, dont les affrontements au Punisher verseront de plus en plus dans le too much.

L’équipe se fend même d’idées de mise en pages originale, notamment lors d’une visite chez un dentiste qui fera grincer quelques dents…

Le graphisme, fin et coloré, contribue à l’aspect fun de l’œuvre sanglante, mis à part un épisode se déroulant au Texas, où le trait est moins précis, et l’histoire plus limitée.

A norter, en bonus, une amusante hisoire où Franck Castle rencontre les super héros de l'univers Marvel : les Avengers (Iron Man, Captain AMerica, Hulk...), Spiderman, les X-Men enre autres. Alors que ces super héros ne se donnent pas le droit de tuer leurs ennemis, le décalage avec le Punisher est assez osé, et la rencontre explosive.

En somme, la lecture de ce pavé de plus de 1000 pages est vraiment jubilatoire, et si toute psychologie est mise de côté, on se délectera avec plaisir des aventures jusqu’au-boutistes du redresseur de torts (avec ou sans arme).

 

15/20

 

 

 

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