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Quel est le programme ce soir ?
11 juin 2011

Fighter

fighterFighter – David O. Russell – 2010

 

Avec : Mark Wahlberg, Christian Bale, Amy Adams, Melissa Leo…

 

Synopsis : 1993, Lowell, Massachusetts. Le boxeur Micky Ward a grandi dans une famille ouvrière, entouré d’une mère possessive, de ses sœurs et de son demi-frère Dicky. Ce dernier, ancienne gloire du « sport noble » est devenu son entraîneur et noie ses rêves de retour et sa nostalgie dans l’addiction au crack. Leur mère, elle, le manage, sans obtenir la réussite espérée.

Après un combat humiliant, il décide de raccrocher les gants, et s’implique dans une relation amoureuse avec une jeune serveuse, Charlene.

Mais ses attentes vont le rattraper, et avec l’aide de sa petite amie, il va s’imposer face à sa famille envahissante pour avoir enfin « son » combat.

 Ce que j’en pense :

 « This is yours. This is fuckin’ yours. »

Le cinéma ne manque pas de films retraçant l’ascension ou la descente aux enfers de boxers, qu’ils soient fictifs ou non.

Sur le papier, rien de bien original donc dans ce biopic de Micky Ward, malgré les circonstances de sa carrière (environnement très féminin, et demi-frère toxicomane).

Il met d’ailleurs du temps à trouver ses marques, avant de se s’affirmer pleinement. Car c’est sur un aspect très réaliste que David O. Russell s’appuie pour trouver sa voie. La mise en scène documentariste, et un quatuor d’acteurs ayant bien trouvé leurs marques permettent  une véritable immersion dans le cheminement de cet homme qui tente de trouver sa propre vie.

On a beaucoup évoqué, à juste titre, Chrisitan Bale, oscarisé pour le rôle, qui montre qu’il sait jouer plus que l’aspect physique pour faire vivre ses personnages. Il est parfait, tour à tour drogué délirant, fuyant toute réalité, frère protecteur puis plus distant, avant de laisser son ‘poulain’ voler de ses propres ailes. C’est lorsqu’il aperçoit son véritable reflet que le jeu de l’acteur gallois prend tout son éclat.

Melissa Leo a également reçu la statuette, elle excelle en mère possessive mais aimante sans jamais tomber dans la caricature.

Enfin, Mark Wahlberg et Amy Adams ne sont pas en reste, même si lui intériorise beaucoup plus, contrairement à l’interprète de la petite amie du rôle titre est plus volontaire. Le corps massif de l’acteur et celui, magnifié, de sa partenaire forment une valse, bien opposée aux combats de boxe.

L’apparition, dans le générique de fin, des personnages réels de l’histoire permet de montrer une dernière fois le degré de réalisme du film. Jake La Motta et Rocky Balboa ont un honorable adversaire.

 

14/20

 

 

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