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10 juin 2011

The Tree Of Life

the_tree_of_life_movie_poster_01-420x622The Tree Of Life – Terrence Malick - 2011

 Avec : Brad Pitt, Jessica Chastain, Sean Penn…

 Palme d’Or, Festival de Cannes 2011


Synopsis : Texas, années 1960. Jack grandit au sein de sa famille très pieuse, sous l’autorité dure de son père, bien qu’aimant, avec ses frères cadets. Jusqu’à la mort de l’un d’eux qui vient bouleverser leur vie.

Quarante ans plus tard, il revient sur cet évènement, du haut du building symbolisant sa réussite sociale.

Quelques milliards d’années auparavant, la vie apparaissait sur Terre.

 

Ce que j’en pense :

 « Unless you love, your life will flash by. »

Terrence Malick cinq films en presque quarante ans de carrière, et une vision pour le moins contemplative du monde.

Mais ce « Tree Of Life » pose quant à lui la question ultime qui semble tourmenter l’esprit du cinéaste : « Qu’est-ce que la Vie ? ».

Et, prenant l’exemple d’une famille ‘basique’ des années 60 (exemple personnel, Mr. Malick ?), il nous mène dans des méandres jusqu’alors inexplorés.

Qu’est-ce que créer une vie ? Que fait-on de cette vie ? Jusqu’où mener ses enfants ? Qu’est-ce que réussir sa vie ? Pourquoi le malheur frappe-t-il, alors qu’on s’efforce d’être bon ? Comment continuer de vivre lorsqu’un être nous est arraché ?

Sans pour autant y répondre, cette quête métaphysique nous amène à une forme d’acceptation de notre sort, et à une constante réflexion et remise en question. Un dinosaure qui épargne son congénère, un père découvre que son bonheur ne passe pas forcément par sa réussite sociale, ou par la droiture qu’il impose à ses enfants.

L’un des principaux messages passe ainsi par l’amour que l’on porte : à sa famille, aux être manquants, à ses amis, et plus généralement à toute chose : un homme chérit son jardin, au départ pour faire bonne figure parmi ses voisins, puis finalement par attachement au monde qui l’environne.

Et c’est justement sur ce commandement christique que le bât blesse : on compare « Tree Of Life » à « 2001, Odyssée De L’Espace », de part leur quête initiatique qui partait des racines pour aller jusqu’à un certain devenir de l’humanité. Mais autant Stanley Kubrick se montrait discret quant à la religion, autant chez Malick elle nous éblouit, et il est difficile d’avoir un regard assez objectif pour ne pas être aveuglé.

Reste alors le talent du réalisateur pour nous rendre des images sublimes, appuyées par un montage fin qui permet à cette superposition d’idées de ne pas être trop lourde (quoique la dernière demi-heure se fait un peu longue), et par une musique d’Alexandre Desplat délicate, et véritablement immersive.

Pas le chef d’œuvre attendu, mais il reste un film qui permet de croire à une vie heureuse, si tant est que l’on sache profiter de toute chose, afin que le chemin de la Vie ne soit pas vain.

 

13/20

 

 

 

 

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