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Quel est le programme ce soir ?
19 mars 2012

Warrior


warrior_ver4Warrior – Gavin O’Connor - 2011

 

Avec : Tom Hardy, Joel Edgerton, Nick Nolte…

 

Synopsis : A ma gauche : Tom Riordan, ancien Marine au lourd passé.
A ma droite : Brendan Conlon, un professeur de physique aux lourdes dettes.
Tous deux s’inscrivent dans le plus grand tournoi mondial de MMA (Arts Martiaux Mixtes), un sport de combat passablement violent. Le premier souhaite régler un conflit familial qui le hante depuis trop longtemps, tandis que le second lorgne sur les cinq millions de dollars qui seront versés au vainqueurs, afin d’éviter de perdre sa maison.

Ah, j’oubliais : les deux protagonistes sont frères.  

 


Ce que j’en pense :

“You popped his shoulder? Good. I want you to pop his other shoulder.”

Un drame familial dans le milieu du sport de combats...Hmmm…Ne penserait-on pas à Fighter ? Bien sûr que si, et c’est là la principale faiblesse du film réalisé par le metteur en scène du Prix De La Loyauté (donc habitué aux tragédies dans le milieu irlandais).
On a déjà vu l’histoire de Warrior des milliers de fois, entre le frère revanchard, celui en quête de rédemption après la mort de leur mère, et le père noyé dans l’alcool…
Mais le récit gagne en réalisme : au-delà de la mise en scène quasi documentariste, les personnages sont suffisamment fouillés pour que leur passé prenne importance à nos yeux. On comprend les raisons de chacun de s’accrocher à cette lutte bestiale, quand bien même il faut parfois creuser pour trouver une subtilité bien cachée.

Très ancrés dans leurs carapaces respectives (l’alcool pour Nick Nolte, le cocon formé par sa femme et ses enfants pour Joel Edgerton, un besoin de reconnaissance pour Tom Hardy) c’est dans l’arêne qu’ils se mettront à nus, pour donner lieu à certaines scènes boulversantes. Le final est même digne de [SPOIL ALERT] La Nuit Nous Appartient.

Ainsi, en dépit de son titre à l’apparence décérébrée, et du pugilat brutal présenté, Warrior montre que, au même titre que Rocky, Fighter ou Raging Bull (à un degré moindre, c’est évident), un film présentant des sportifs peut s’avérer bien plus intelligent, et bien plus tragique qu’il n’y paraît.

 

13/20

 

 

 

 

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