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24 juillet 2011

Alien, Le Huitième Passager

 

alien_ver2Alien, Le Huitième Passager – Ridley Scott - 1979

 

Avec : Sigourney Weaver, Tom Skerritt, John Hurt, Ian Holm…

 

Synopsis : 2122, Le vaisseau de commerce Nostromo retourne sur Terre, chargé de minerai, avec un équipage composé de sept personnes, dont le capitaine Dallas, le second officier Kane, le lieutenant Ellen Ripley et l’officier scientifique Ash.
En cours de route, l’ordinateur de bord intercepte un message d’origine inconnue venu d’un planétoïde. Il interrompt le voyage, et l’équipe est chargée de retrouver l’origine du signal, preuve potentielle de l’existence d’une vie extra-terrestre.
Suite à l’atterrissage, trois membres sortent, et découvrent un immense vaisseau à l’allure inquiétante.
Dedans, le second officier Kane tombe sur une grande salle remplie d’œufs. L’un d’eux éclot et une étrange créature lui bondit dessus et s’accroche à son visage. Il est ramené inconscient au Nostromo, en compagnie du parasite.
Lorsque Kane se réveille, son hôte meurt, et l’équipage s’apprête à reprendre le voyage normalement, après avoir pris un dernier repas, précédant le sommeil en hyper-espace.
Soudainement, Kane se fait perforer la cage thoracique par une petite créature, apparemment pondue par le « Facehugger ». L’Alien, huitième passager, va s’échapper, et grandir pour mieux traquer les six proies qui lui restent.

 

 

Ce que j’en pense :

« In space no one can hear you scream» 

L’un des films références du cinéma d’épouvante. Pourtant encore peu expérimenté sur les longs métrages – c’était seulement son deuxième – Ridley Scott nous sert un véritable chef d’œuvre de science-fiction, et impose une mise en scène magistrale, où le moindre détail a été minutieusement préparé et travaillé.

L’idée de l’Alien elle-même est intéressante : on ne sait pas d’où le danger peut provenir. L’œuf ? Le facehugger ? Le xénomorphe ? Les trois sont filmées de sorte qu’une simple vision donne la chair de poule.

L’équipe artistique montre une cohésion irréprochable : la création de la créature méca-organique par Giger, qui apporte un mélange d’attirance malsaine et de répulsion instinctive ; la conception des décors, à laquelle a contribué Jean ‘Moebius’ Giraud, présentant un vaisseau sale, usé, sombre. Le contraste avec l’univers autour crée une impression angoissante de claustrophobie réussie.

Et les effets sonores apportent leur touche de trouille à l’édifice : outre la musique crispante de Jerry Goldsmith et les bruitages glauques, l’idée d’introduire un son de battement de cœur incessant donne une peur continue, et rend les attaques encore plus flippantes.

Flippante, c’est d’ailleurs le mot d’ordre pour l’interprétation des personnages : le casting semble habité, aucun membre ne savait ce qui allait se passer lors des moments-clés : observez les réactions lors de la fameuse scène du repas, c’est criant de vérité et d’effroi.
Chaque rôle présente sa propre personnalité, ce qui permet un attachement beaucoup plus important, et heureuse idée que d’avoir fait du personnage principal une femme, forte et au caractère bien trempé. Sigourney Weaver a bien fait de Ellen Ripley l’un des personnages les plus importants de l’histoire du cinéma. Elle porte véritablement la fin du film sur ses épaules, et les réactions sont partagées avec le spectateur : l’immersion y est totale.

Seule ombre au tableau : le montage présente des longueurs qui sont de plus en plus flagrantes avec le temps. On risque parfois de perdre l’angoisse, mais le film en reste malgré tout l’un des plus effrayants que le grand écran aie jamais connus, quand bien même on le connaisse par cœur.

 

17/20

 

 

 

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