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11 juillet 2011

Limitless

19720797Limitless – Neil Burger - 2011

 

Avec : Bradley Cooper, Robert DeNiro, Abbie Cornish…

 

Synopsis :La vie de Eddie Morra n’est pas un modèle de réussite. Ecrivain raté, au bord du seuil de la pauvreté, il est plaqué par sa petite amie à cause de sa vie qu’il n’arrive pas à faire décoller.
Il rencontre par hasard son ancien beau-frère Vernon, qui décide de lui donner un coup de main en lui donnant une drogue inconnue, le NZT-48, qui lui permet de décupler ses activités cérébrale et intellectuelles. Il a accès à la totalité de sa mémoire, et sent son intelligence s’accroître. Il peut ainsi écrire un livre entier en un rien de temps, apprendre à jouer du piano en une journée, et parle une multitude de langues aisément. Une vie sans limite peut s’offrir à lui.

Il demande de nouvelles pilules à Vernon. Cependant, il trouve ce dernier mort, mais parvient à récupérer le produit miracle.

Alors qu’il se lance dans les affaires, avec brio, il se retrouve confronté à une bande de malfrats, et aux effets secondaires du  NZT-48.

 

Ce que j’en pense :

« You know how they say we can only access 20 % of our brain ? This lets you access all of it.» 

L’idée est originale, et la mise en scène – quoiqu’un brin outrancière – immersive. Mais le film n’est pas réussi. Pourquoi ?

Le métrage de Burger est un bon exemple d’œuvre qui veut toujours en raconter plus, et au fur et à mesure, s’enfonce dans le too much. A chaque nouvelle difficulté rencontrée, Eddie continue de plonger sans sa dope en se persuadant qu’elle va l’aider à améliorer les choses. Quelques aberrations scénaristiques viennent plomber cet aspect (Le protagoniste emprunte de l’argent pour se lancer dans la bourse, et alors qu’il en a largement les moyens, ne rembourse pas. Pourquoi ?). Ce qui sert de prétexte à une spirale infernale vraiment forcée à laquelle on ne croit plus. Comme quoi, une originalité peut toujours âtre victime de clichés.

Et surtout, la fin est tellement expéditive qu’on en a le sentiment de tomber de haut, et que l’équipe est passée à côté de quelque chose.

Il y a tout de même deux atouts importants : de très bonnes idées de mise en scène, dynamique et prenante, et Bradley Cooper montre enfin qu’il peut tenir un film sur ses seules épaules.

Même si le film admet très vite ses limites.

 

09/20

 



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